TRUCS ET ASTUCES :
Goupilles d’assemblage du canon au fût
Les années et l’humidité les ayant généralement soudées au canon, il est plus sage de chauffer la goupille que de s’acharner à la refouler au marteau.
Pour ce faire, se munir d’un chargeur de batterie avec disjoncteur, placer entre les mâchoires de chaque pince un charbon dont l’extrémité aura été taillée en pointe. (Ces charbons sont facilement récupérables au démontage d’une pile plate 4,5v de ménage)
Appliquer les électrodes à chaque extrémités de la goupille, l’arc électrique s’établi à l’intérieur de la goupille qui s’échauffe et rends ainsi la couche d’oxyde perméable au produit dégrippant.
Cette opération peut être reproduite deux à trois fois avant le bon glissement de la goupille dans son logement.
Cette méthode est tout aussi efficace sur les vis bloquées dans le métal. Si celles-ci ne sont pas traversantes, il suffit d’appliquer une électrode sur la tête de vis, l’autre sur un endroit quelconque de la pièce, la conductibilité devant produire un échauffement, celui-ci s’établira à l’endroit le plus mince de l’assemblage : le filetage.
Un tournevis TOUJOURS taillé à l’empreinte de la tête de vis, quelques gouttes de liquide dégrippant sur une mise en chauffe par ce système, produire un serrage/desserrage style un pas en avant, deux pas en arrière, il est rare que vis et goupilles résistent à ce traitement.
L’utilisation de tout produits chimique doit être faite avec beaucoup de précautions
La plupart des dérouillants chimiques, s’ils agissent avec une prépondérance sur la rouille, attaquent aussi les parties saines du métal
L’usage de solutions utilisant de l’acide phosphorique, de la soude caustique comme destructeur des oxydes est à proscrire sur tous type de ressorts, les rendants sinon extrêmement cassant.
L’utilisation d’un crayon de maçon pour le remontage des visseries est la meilleure garantie de faciliter les déblocages futurs.
Il suffit de frotter la mine graphitée sur les filetages pour y laisser de cette poudre avant le serrage.
Les enfoncements produits par des chocs sur les bois ne sont pas irrémédiables.
La partie enfoncée sera exempte de vernis car c’est en utilisant les propriétés du bois à gonfler à l’humidité qu’il est possible de faire disparaître ces traces de contusions.
Utiliser pour cela un morceau de coton imbibé d’eau, le poser sur l’enfoncement et apposer sur le coton la pointe d’un fer à repasser chaud : la vapeur dégagée va pénétrer le bois et ainsi permettre le redressement des fibres écrasées.
Répéter l’opération jusqu'au complet relèvement du choc, s’ensuivra évidement un ponçage et vernis de l’ensemble
Les bois seront séchés a température ambiante et à l’abri d’une source de chaleur afin d’éviter toutes déformations.
On réalise un ponçage manuel au moyen de différentes toiles et papiers abrasifs de grains de plus en plus fins, du 150 au 400.
Mouiller le bois avec de l’alcool à 90° entre les derniers ponçages, son séchage rapide permet le relèvement des pores qui ainsi poncées, ne réagiront pas à la pose de la teinte comme des traitement de finition.
Sitôt
que la balle quitte le canon, la gravité la contraint à dévier de l’axe du canon, vers le bas.
Afin de pouvoir toucher la cible, la ligne de visée doit croiser la trajectoire
de la balle. Cela n’est possible que si la ligne de visée et la ligne de l’axe
des canons se coupent devant le canon. Considérant que la ligne de visée est
horizontale, la ligne de l’axe du canon doit pointer légèrement en dessus.
Les deux lignes se coupent au point A. En pratique, la ligne de visée
va pratiquement toujours couper la trajectoire de la balle deux fois :
la première fois relativement près de la bouche du canon (point B)
et la seconde fois à une distance considérablement plus éloignée (point
C). Ce dernier point est désigné comme « la distance de réglage ».
Cette distance devrait être celle à laquelle vous êtes supposés tirer dans
la plupart des cas. La distance sur
laquelle la balle, dans sa trajectoire, ne dévie jamais de plus de 4cm de
la ligne de visée est la distance de réglage optimale, soit la zone des organes
vitaux d’un gibier. Cette distance varie, bien sur, d’un type de cartouche
à l’autre. La chose la plus importante est que chaque chasseur doit savoir
à quelle distance son arme est réglée, il doit pouvoir estimer à quelle distance
se situe son gibier, et il doit savoir de combien sa balle va dévier, vers
le haut ou vers le bas, à cette distance.
Quand
on règle une arme, on place normalement une cible au point C, et l’on tire
un certain nombre de cartouches, en apportant les corrections nécessaires
en dérive et en hauteur jusqu’au moment où le centre de la cible est atteint
régulièrement. Avec nos munitions modernes à haute vitesse, il est clair qu’à
une courte distance de la bouche du canon, la trajectoire de la balle ne déviera
que très peu de la ligne imaginaire de l’axe du canon. C’est pourquoi les
points A et B sont très proches
en réalité. Ainsi, une arme réglée sur le point A va emmener les balles
légèrement au-dessus du point C. Alors seuls quelques coups seront
nécessaires pour le réglage final !